Des séances de la parentalité positive à Adétikope, Légbassito et Vakpossito dans la Préfecture d’Agoènyivé

Eduquer avec bienveillance les enfants », tel est le thème débattu le 16 et 18 octobre dernier respectivement à Adétikope et Légbassito puis sur le thème « les parents et l’éducation des enfants face à la drogue » à Vakpossito par les travailleurs sociaux de ces différentes localités. 52 parents ont pris part à ces rencontres qui s’inscrivent dans le processus de transfert de compétence aux agents de l’Etat dans le cadre de la mise en œuvre du projet Enfance Sans Barreaux Phase 03, financé par l’Agence Française de Développement.

« Je suis commerçante au marché de Légbassito et je viens de suivre une réunion avec « les affaires sociales ». J’ai appris aujourd’hui que nous devons créer une bonne relation avec nos enfants pour qu’ils aient confiance en nous. Aujourd’hui ils apprennent beaucoup de choses dans les portables et télévisions. S’il y a une confiance entre nous ils vont partager leurs inquiétudes avec nous et c’est ainsi que nous pourrons mieux les guider pour qu’ils ne prennent pas de mauvais comportements. J’ai appris aussi que le bâton ne corrige pas les enfants et qu’il faut savoir discuter avec eux. Alors que nous nous disons que la bible même a demandé d’utiliser de temps à autre le bâton pour redresser l’homme. Je vais changer pour voire le résultat que cette façon de faire aussi va donner car vraiment l’éducation de nos enfants devient compliquée. » confie Mme OURO DJOBO Fousséna

« Nous avons discuté aujourd’hui de comment nous devons éduquer nos enfants sans utiliser la violence. J’ai appris que je dois savoir écouter mon enfant à tout moment, connaitre ses besoins et les satisfaire. Nous devons être de bons amis pour nos enfants et créer une relation qui va faire que chaque fois qu’ils ont des problèmes, qu’ils n’aient pas peur de nous aborder pour les aider. Nous devons avoir confiance en eux et eux aussi vont avoir confiance en nous pour que la relation soit favorable pour nous tous. Si non, ils vont apprendre autres choses dehors ou dans les portables pour gâter l’éducation que nous leur donnons à la maison. » renchéri de son côté Mme AGNA Kossiwa