- Une éducation affective et émotionnelle qui répond aux besoins affectifs fondamentaux des enfants.
Il s’agit de répondre aux besoins d’amour, d’affection, de sécurité émotionnelle, de confiance, de sentiment de se sentir exister, de se sentir accepté, se sentir apprécié en tenant compte de la maturation émotionnelle du cerveau des enfants en tant qu’adultes.
10 clés sont nécessaires
- Respecter les besoins physiologiques de l’enfant ;
- Faire confiance à l’enfant;
- Assurer une présence affectueuse;
- Se mettre à la place de l’enfant ;
- Bannir les jugements et les étiquettes ;
- Remplacer les ordres;
- Exprimer nos propres émotions;
- Aider l’enfant à mettre des mots sur ses émotions, ses sensations, ses besoins ;
- Encourager la formulation de demandes ;
- Garder en tête que le parent parfait n’existe pas et que les apprentissages prennent du temps
- B- Un cadre et des règles de vie qui visent à assurer la sécurité physique et la santé tout en conciliant respect de soi et respect des autres
Cela revient à poser des limites à l’enfant en respectant leur intégrité, sans les humilier. L’enfant est acteur et responsable de ses actes. Les parents font comprendre la portée de ces actes et la nécessité du respect des règles du vivre ensemble. Les parents doivent lui expliquer que ce n’est pas parce qu’il a un besoin qu’il doit aller à l’encontre des règles qui sont admises.
14 façons d’être ferme, de mettre des limites et d’encourager l’autodiscipline de l’enfant :
- Reconnaître et reformuler le désir de l’enfant ;
- Rappeler les règles : Pour qu’elles soient efficaces, il faut d’une part faire le rappel court et succinct et d’autre part que la répéter de manière impersonnelle sans attaque sur la personne de l’enfant. Il est difficile de faire respecter plusieurs règles à la fois. C’est pourquoi il est avantage d’en réduire le nombre et à vraiment choisir les nécessaires ;
- Rediriger l’action ou suggérer des façons d’exaucer le désir ;
- Solliciter l’imaginaire ;
- Compatir avec la frustration de l’enfant ;
- Utiliser un langage positif d’action car le cerveau des enfants n’entend pas les négations : au lieu de « ne touche pas ce caillou », dire « le caillou reste par terre» ;
- Appliquer les restrictions sans violence ni colère excessive, succinctement ;
- Rappeler la fonction d’un objet : “La chaise est faite pour s’asseoir, pas pour monter dessus” par exemple ;
- Donner des informations, notamment sur le temps. “Ton ami vient dans 15 minutes” par exemple ;
- Comprendre et anticiper la rancœur de l’enfant à l’égard des restrictions
- Être clairs sur les 3 niveaux de discipline : ce qui est permis, ce qui est encouragé et toléré en fonction des circonstances, ce qui est défendu ;
- Donner avec conviction une limite précise;
- Ouvrir un dialogue pour comprendre le point de vue des enfants et les impliquer dans la résolution d’un problème ;
- Raisonner en termes de besoin et d’attachement
A suivre…..